Archives de l’auteur Franck LUCEA

ParFranck LUCEA

La fin du papier ?

« Les jeunes ne lisent plus ! », « les livres sont trop chers ! », « les encyclopédies sont mortes ! »… on entend toutes sortes de choses sur les livres.

Le livre est-il mort ? En tant que prête plume et auteur, je le regretterai… mais je ne crois pas tant il conserve des atouts :

  • N’importe quel livre durera plus que votre MacBook.
  • N’importe quel livre a un meilleur bilan carbone qu’un film sur Netflix.
  • Le livre ne s’impose jamais à vous, il vous attend.
  • Vous trouverez toujours quelque part dans le même livre, un sens nouveau.
  • La narration sera toujours prisée des hommes, quel que soit le support.
  • On disait déjà que les enfants ne lisaient plus dans les années 90… juste avant les 300 millions de vente d’Harry Potter.
  • Le livre délasse plus de la fureur du monde que n’importe quoi d’autre.
  • Un film de Science Fiction de quinze ans est dépassé, ridicule avec ses effets datés, presque impossible à regarder. Un roman d’un siècle vous emporte comme un rien.
  • Les romans touchent à l’universel, les vidéos attendent la coupure pub.
  • On offre encore des livres. En effet, c’est un cadeau.
  • Seul le roman s’offre le luxe du temps.
  • Même mauvais, le livre est utile : le papier est compostable. 😉
  • Cela reste le moyen le plus fiable de transmettre sa pensée, sa vie, son vécu, ses idées.

Bref, des tas de gens ne lisent plus, c’est indiscutable. Ce n’est pas appelé à durer. Le livre, la narration, l’écrit resteront et reprendront de la force d’ici quelques années. C’est inévitable.
D’ici là, nous autres, les prête-plume, auteurs de l’ombre, écrivains fantômes, avons encore de belle pages à écrire !


ParFranck LUCEA

Vos droits et votre prête-plume (ou rédacteur)

Auteur, prête-plume, nègre : que savoir de celui qui va écrire votre livre ?

Que vous ayez décidé de recourir à un nègre littéraire, un prête-plume, un auteur ou un conseiller en écriture, à partir du moment où vous vous engagez dans la création d’un livre par une prestation tarifée, la loi et l’usage précisent un certain nombre de points qui encadrent votre projet.

Son nom 

Le premier, l’appellation : on n’est plus sensé avoir recours à un nègre littéraire depuis le 17 Mai 2017. Personnellement, je ne cache pas que j’aimais bien ce mot, mais c’est ainsi, dorénavant je suis prête-plume ou plume de l’ombre ( terme particulièrement mystérieux recommandation de la Commission d’Enrichissement de la Langue Française.)

Qui peut être prête-plume ?

Et bien là… n’importe qui ! La profession n’est pour le moment pas règlementée.

L’art de bien écrire se travaille, mais s’apprend difficilement. Donc vérifiez que votre prête-plume connaisse l’orthographe, la typographie, exigez un essai de sa part d’une page ou deux qui vous permettra d’évaluer son talent et la bonne entente de sa plume avec votre projet.

Qui sera l’auteur au final ?

Le prête-plume sera, de fait, l’auteur du texte que vous souhaitez faire exister, vu qu’il l’écrira.

Mais la loi précise que « la qualité d’auteur appartient, sauf preuve contraire, à celui ou à ceux sous le nom de qui l’oeuvre est divulguée ». C’est donc l’objet du contrat entre le conseiller en écriture et le client qui deviendra « l’auteur officiel » du texte à venir.

Ceci dit, un prête-plume mauvais coucheur peut facilement démontrer qu’il est l’auteur d’un texte et exiger des droits d’auteurs, même après publication par le client. Il le fera au nom du droit moral, mais au détriment de la déontologie de notre métier. 

Chez conseil-écrivain, nous réprouvons totalement cette attitude peu honorable et nos contrats sont les plus clairs possibles pour protéger le client. 

Bref, il est indispensable de trouver un prête-plume en qui vous pouvez avoir confiance.

A quoi le contrat engage-t-il ?

La discrétion fait partie des impératifs du métier : nous signons un accord de non divulgation (NDA) des informations que nous recevrons (en cas d’autobiographie par exemple) et surtout nous nous engageons à ne PAS communiquer le nom de nos clients. C’est pour ça que les témoignages sur le site sont tous anonymés.

Le contrat de votre prête-plume doit indiquer clairement pour quelle prestation s’il engage et pour quel résultat. Il doit céder tout ou partie des droits patrimoniaux du texte. 

Nous, chez Conseil-écrivain, nous cédons toujours TOUS les droits : publication, adaptation télévisuelle, multimédia…

Bien entendu, la cession des droits n’est effective que quand le travail a été payé intégralement. (on cède ces droits contre de l’argent)

Enfin, en fonction de son statut (auteur, auto-entrepreneur, association…) le contrat comprendra ou non la TVA. ( A titre d’exemple, nos contrats sont « TVA non applicable ». )

la science du style : nombreuse est la littérature sur le sujet…

 Le prête-plume a-t-il obligation  de résultat ?

Oui, mais à partir de ce que vous lui donnez. Si vous payez pour un roman policier de 140 pages, il doit vous fournir un manuscrit conforme à cette demande. 

Avez-vous intérêt à focaliser sur la taille s’il manque 10 pages ? 

A notre sens, non. A moins que votre auteur fournisse un livre de 90 pages au lieu des 140 prévues (là, ça fait un peu de différence quand même !), la taille ne compte pas… Et si votre prête-plume doit « tirer à la ligne » pour faire du volume, votre livre n’en sortira pas meilleur.

Si vous exigez un best-seller, votre auteur doit-il vous le fournir ? 

Les choses ne sont pas si simples. Il est impossible de prédire le succès d’un livre. En particulier, si ce livre s’appuie sur vos idées et vos demandes.

Si vous souhaitez  ABSOLUMENT un best-seller, il faut sans doute accepter de payer le manuscrit 100.000 euros. Là, votre prête-plume peut monter une équipe, travailler intrigue, style, souffle  et fournir en un ou deux ans le livre dont vous rêvez. 

Rappelez-vous aussi que Flaubert écrivait ses livres en cinq ans… 😉

ParFranck LUCEA

Techniques secrètes de création

Bien sûr, si les Muses se penchent sur votre front soucieux et vous soufflent l’inspiration, c’est mieux. Mais les Muses sont volages et parfois, rien ne vient…

Alors il faut s’en remettre au travail et à la technique ! Et il existe différents moyens, pour l’écrivain comme pour le prête-plume de débloquer cette inspiration et donner des idées. Cet article vous propose de découvrir les booléens au service de l’écriture de fiction.

LES BOLEENS : AND, OR, NOT, EQUAL

Ces opérateurs logiques utilisés en informatique, dans les recherches Google ou en 3D peuvent aider à faire jaillir de nouvelles idées dans un projet d’écriture de scénario ou de roman.

OR associe deux choses différentes et les lie. Sur le principe du Mash Up, elle vous permet de créer un univers fictionnel nouveau (Par exemple, en mélangeant la piraterie du XVIIeme et un bestiaire de la Préhistoire. Ou en créant un personnage qui associe les caractéristiques de l’inspecteur Columbo et d’un rat.)

XOR va permettre de retenir dans deux idées que ce qui n’est PAS commun aux deux. Par exemple, si je veux écrire une intrigue à la Harry Potter tout en adorant la série Docteur House, l’univers qui en résultera sera une communauté avec des maîtres, des étudiants, des malades, des soins, de la magie, trois mondes (magique, médical, ordinaire) contenant des initiés et des non-initiés.

AND fait le contraire de XOR : il associe tout ce qui est commun aux deux principes, ou aux deux diégèses que vous chercher à lier. Il élimine le reste. Si l’on reprend l’exemple précédent, qu’est-ce qui est commun à House et Harry Potter ? Une histoire parlant d’amitié, d’amours difficiles, de gestion de secrets et d’une lutte quotidienne contre la mort. La magie n’étant que dans Harry Potter, la médecine que dans House, ces deux éléments disparaissent de mon projet de fiction.

EQUAL permet de remplacer un élément par un autre sans affecter le reste (là, on diverge un peu des mathématiques). Mais évidemment, ce changement aura de multiples conséquences. Imaginez que vous ré-écrivez le Petit Prince en remplaçant le charmant voyageur blondinet par un avatar de Charles Bukowski. Toute l’histoire change, n’est-ce pas ? 😉

Booleens AND OR XOR NOT
Booleens AND OR XOR NOT

Et pour ma fiction ?

Même si on a d’excellentes idées, il est toujours bon de les muscler, de les rendre plus percutantes et originales. Le croisement booléen est un excellent moyen de parvenir à cet objectif. C’est pourquoi l’auteur, le nègre ou le conseiller en écriture ont toujours utilement recours à ces outils.