Archives de catégorie Technique

ParNicolas LORIOD

Un point, c’est tout !

De l’importance de la ponctuation.

A l’heure des sms et des mails envoyés à la vite-vite, la ponctuation n’a jamais semblé aussi importante pour être clair et précis dans son propos. Il en est de même dans les projets d’écriture que l’on nous propose de retravailler.

1- Le fond et la forme

Pour nous, écrivains-fantômes, le conseil primordial reste le suivant : « Il faut concilier le fond et la forme ». 

Le fond, c’est votre idée, vos arguments, votre histoire. La forme, ce n’est pas seulement la mise ne page ; c’est d’abord l’articulation entre vos phrases et vos idées. Donc, c’est la ponctuation. Chez conseil-ecrivain.com, nous insistons sur cette dimension essentielle d’un beau style.

2- Ponctuer, c’est quoi ?

La ponctuation est ce qui fait le lien entre vos phrases et, à l’intérieur de la phrase, entre vos groupes syntaxiques. 

Elle permet de lire et de comprendre un texte plus facilement. Quand on nous soumet un travail d’écriture en vue de conseils, notre regard de ghost-writers est clair : ce qui fait la différence entre un texte lisible et un autre que l’on doit lire et relire pour le comprendre passe forcément par la ponctuation.

Un simple virgule peut modifier tout le sens d’une phrase.  Repensons à instant à ce bon Flaubert qui disait : « la plus belle femme du monde ne vaut pas une virgule mise à sa place ».

En cinéma aussi d’ailleurs, on parle des marques de ponctuation pour qualifier les choix de passage d’un plan à un autre.

3- La ponctuation au service du style et du propos

N’importe quel nègre littéraire/écrivain-fantôme vous le dira : ponctuer sert à donner du souffle à votre récit. 

C’est d’abord par les points, les virgules, les deux points que vous mettez en relief votre écriture. A l’oral, la tonalité de votre voix, son rythme,  ses pauses, son intensité, permettent de cadencer  votre récit, de lui conférer une certaine autorité qu’elle n’aurait pas si vous étiez sur un débit monotone.

A l’écrit, ce sont les marques de la ponctuation qui jouent ce rôle. Aussi, rendez-vous compte à quel point elles peuvent porter une histoire, la rendre fascinante, intrigante…  Regardez nos grands auteurs ! Louis-Ferdinand Céline fouette la langue avec ses points de supsension incessants, répondant à ce paradoxe de faire une « langue écrite parlée ». Maupassant est le roi de la virgule ! John Irving dans le monde selon Garp donne un exemple magistral de l’utilisation du délicat point-virgule… Tous sont attentifs à ces petits signes noirs.

En tant que conseillers en écriture, nous remarquons en effet qu’un récit prenant dépend en grande partie de la qualité de sa ponctuation.

4- En conclusion

Vous avez l’idée d’écrire ou bien votre projet d’écriture est déjà ficelé. N’hésitez pas à vous attarder sur la ponctuation, à sentir si elle rythme votre propos ou, plus globalement, si elle est cohérente avec le ton souhaité pour votre texte.

Évidemment, n’hésitez pas non plus à nous contacter pour avoir le regard d’un spécialiste de l’écriture et des conseils d’écriture. C’est notre rôle d’écrivain-fantôme que de vous donner en premier lieu un avis clair et impartial.

ParFranck LUCEA

Mais pourquoi raconter sa vie ?

Pour chacun d’entre nous, la tentation est grande de raconter sa vie.
Les raisons en sont nombreuses :
– Laisser une trace de soi pour ses descendants et amis,
– Témoigner de ce que l’on a vécu. Il n’est pas rare que les gens ayant traversé des épreuves, des revers, des grands changements aient envie de laisser ce chemin par écrit,
– Témoigner du temps passé. Même une vie banale de 1980 semblerait étonnante à un lecteur d’aujourd’hui. (comment ?! …Juste trois chaines de télévision ? un minitel ? des cassettes ? Le téléphone payant à la minute ? Pas de ceinture à l’arrière des voitures ? etc.)

Il y a bien un modeste pied-de-nez à faire au temps et à la mort en laissant une petite partie de soi, vivante, brillante, qui contient les fragments de sa voix propre. Il y a dans l’autobiographie un désir de ne pas disparaitre trop vite. Et de toucher à l’universel aussi. Que dit la vie d’un homme ? Qu’il a espéré, souffert, aimé, cru, lutté, ri, pleuré… Comme le disait Marguerite Yourcenar à l’ouverture des Mémoires d’Adrien :  » tout ce qui vit l’avenue humaine est moi ». L’autobiographie est aussi le moyen, modeste finalement, de se dire homme parmi les hommes.

Des autobiographieS

Le genre s’est bien complexifié. Voyons-en les différents représentants.

L’autobiographie stricte est un récit à la première personne du singulier où, pour simplifier, l’auteur est à la fois le narrateur et le personnage principal. Deux impératifs : elle raconte un moment plus ou moins long d’existence, elle revendique sa parfaite sincérité (pour ne pas dire vérité).
Au XIXeme siècle l’autobiographie se fait Mémoires, en conjuguant l’histoire personnelle avec la grande Histoire. Au contraire, avec Pagnol, on est dans le petit récit familial, douillet, inoffensif et attendrissant..

L’autofiction reprend les codes de l’autobiographie, mais elle se permet des libertés avec la vérité : elle exagère, renforce, maquille aussi : elle permet à l’auteur de se cacher derrière la fiction et de ne pas assumer tout ce qu’il est.
Elle joue avec la focalisation, les symboles, la temporisation en restant dans la limite du possible, et du « c’est presque arrivé comme ça » . Bref, elle offre de nouvelles opportunités de raconter.

La biographie romancée bascule dans un récit de vie où la fiction reconstitue les manques et les trous. Le narrateur est alors extradiégétique. C’est particulièrement intéressant pour un personnage qui possède des zones d’ombres. Les biographies de Rabelais, ou de Keith Richard, par exemple permettent des hypothèses, des reconstitutions. On étaye le fait vrai par le vraisemblable.

Il est compréhensible que vous soyez tenté par l’autobiographie tout en étant effrayé par le manque de mot et le manque de temps, comme disait Eluard. Nous, chez conseil-écrivain, prête-plume, écrivains fantômes sommes là pour vous permettre d’avoir dans la main, consigné dans un livre beau et fort, les moments importants de votre vie.

ParNicolas LORIOD

L’autobiographie, objet littéraire bien identifié

Notre expérience d’écrivains prête plume et nos conseils-ecriture

Ma vie, cette œuvre

Notre activité de prête plume nous amène souvent à nous confronter à l’autobiographie. C’est un exercice intéressant. Intéressant, précieux que d’accompagner et donner des conseils en ecriture dans le cadre du récit d’une vie.

Ecrivain est un métier ou une discipline. Mais le premier des ecrivains, dans une autobiographie, c’est vous. Vous êtes l’écrivain qui met à jour son passé, ses expériences. Faire appel à nos services de conseil ecrivain, c’est vous aider, en tant que prête plume, à faire émerger ce qu’il y a en vous et/ou à lui donner forme.

Un genre ancien

Le récit d’une tranche de vie n’est pas nouveau. Dès l’antiquité, les hommes ont eu le souci d’écrire leur parcours. Ecrivain, Jules César l’est assurément lorsqu’il écrit La guerre des Gaules, mais cela relève davantage de l’oeuvre de propagande que de la mise à nue du rédacteur.

On considère que Les confessions de Rousseau constituent la première œuvre autobiographique au sens moderne du terme. Ecrivain, philosophe, libre penseur, Rousseau procède à une reconstruction de son passé et propose ce que le spécialiste de l’autobiographie Philippe Lejeune nomme le « pacte autobiographique », à savoir raconter la vérité, se montrant tel qu’il est, quitte à se ridiculiser ou à exposer publiquement ses défauts.

« Des mots valent mieux qu’une photo souvent… » Hemingway.

Au cœur de l’intime

Avec le développement des sciences sociales et psychologiques, l’autobiographie s’est davantage portée sur une quête de soi. L’écrivain se plonge dans le passé pour mieux se comprendre, comme une forme de reconquête de soi.

En tant que prête plume, nous avons conscience de cette dimension particulière. Ecrivains, nous savons que mettre par écrit son histoire, à la manière d’un Vincenot, est une vraie responsabilité ; aussi, nous sommes toujours honorés de pouvoir vous donner des conseils-écriture. C’est notre rôle de conseil ecrivain que de parvenir à la forme la plus aboutie d’un récit de vie.

Engagement du prête plume

L’écriture d’une vie n’a rien d’anodin lorsque l’on est conseil écrivain ; donner des conseils d’écriture, prendre en charge la mise en forme d’une vie font partie de nos missions de prête plume. Ecrivains à même de donner  des conseils ecriture, oui. Ecrivains engagés pour faire de votre passé un trésor, assurément.