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ParAdmin

Chat GPT : la mort de la littérature ?

Dans 1984 de George Orwell, des machines produisaient industriellement des romans à l’eau de rose pour les Prolétaires… Ca y est, c’est aujourd’hui possible : l’intelligence artificielle est parmi nous. Après avoir battu les champions d’échecs et de Go du monde entier, après avoir généré des images et gagné un concours de peinture, l’I.A. fait son entrée auprès du grand public. Elle a réussi à bluffer des profs de fac qui lui ont toujours donné la moyenne pour ses devoirs universitaires. Un professeur avait simplement été intrigué par la soudaine qualité de l’orthographe et de la syntaxe de ses élèves !

Qu’est-ce que Chat GPT exactement ? Un chat où l’on pose des questions en langage naturel et l’I.A. répond dans la minute. On veut une histoire avec un chien et un martien ? Chat GPT s’occupe de sa rédaction. De quoi donner -en apparence- des sueurs froides aux prête-plumes, et à tous les rédacteurs du monde. Il est en effet question que 90% des contenus rédactionnels du web soient générés par IA en… 2025.

Pourquoi recourir, dès lors, à un écrivain-fantôme, en effet ? Ni une, ni deux, on a testé ce fameux chat GPT. Verdict…

Voici l’histoire du chien et du martien 100% écrit par IA :

Il était une fois un chien nommé Max qui vivait sur Terre. Un jour, alors qu’il faisait une promenade dans la forêt, Max a été surprise par un vaisseau spatial qui atterrissait devant lui. Le vaisseau appartenait à un martien nommé Zog, qui était en mission sur Terre pour étudier la vie sur notre planète.

Max et Zog sont devenus les meilleurs amis du monde. Ils passaient leurs journées à explorer la Terre et à découvrir de nouvelles choses ensemble. Max montrait à Zog les coins secrets de la forêt et les endroits où les meilleures friandises poussaient. Zog montrait à Max comment fonctionnait son vaisseau spatial et lui enseignait des mots étranges en martien.

Un jour, alors que Zog devait retourner sur sa planète d’origine, Max a été triste. Il ne voulait pas dire adieu à son nouvel ami. Mais Zog a promis de revenir un jour visiter Max sur Terre. Et c’est ce qu’il a fait! Chaque année, Zog rendait visite à Max et ils passaient ensemble d’incroyables aventures.

Max et Zog étaient les meilleurs amis du monde, malgré la distance entre leur planète d’origine. Et leur amitié a duré toute une vie.

On obtient un texte de bonne tenue mais globalement fade. Ici, la machine utilise les codes du conte mais peine à trouver des péripéties. Les personnages n’ont pas de personnalité non plus. On remarque enfin -curieusement- quelques petites fautes de langue et d’orthographe. En conclusion, L’I.A. repose sur un « recyclage » d’un ensemble de données ; une sorte de pot-pourri dont elle se sert pour combiner des phrases. Le système tourne donc en boucle et votre projet confié au chat GPT sera du déjà-vu, à la fois sur le fond et sur la forme.

De fait, il n’y a pas d’originalité, ni d’âme, pas de souffle dans ce projet d’écriture. Est-cela l’avenir de la littérature ?

Chez conseil-ecrivain.com, nous pensons que la littérature est une question d’authenticité, d’expérience et d’envie. Un prête-plume vous accompagnera toujours pour faire en sorte que votre projet d’écriture soit le plus cohérent avec vous-même, avec ce que vous souhaitez.  Le travail d’un écrivain-fantôme relève de l’artisanat, pas de la production. 

Alors, entre un conseiller en écriture et l’I.A., c’est un peu comme faire le choix entre acheter un costume sur Wish ou chez un tailleur qui vous a fait du sur-mesure. C’est ce que nous proposons à conseil-ecrivain.com.

ParFranck LUCEA

Trouver le bon prête-plume


Même si les moteurs de recherche ont considérablement facilité la tâche des internautes, trouver un écrivain fantôme fait encore problème… Pour quatre raisons que nous allons lister dans cet article. 

Tous ces noms pour une profession discrète ! 

La première difficulté, déjà plusieurs fois évoquée sur ce site, tient au nombre de mots désignant la profession. Nous trouvons : prête-plume, conseiller en écriture, écrivain-fantôme, écrivain discret, plume de l’ombre, écrivain privé, rédacteur ou encore nègre littéraire (pour ce dernier, bien qu’il ne soit plus accepté par l’Académie française, son usage demeure). Avec en plus, parfois des tirets, parfois pas ! 

Les moteurs s’en mêlent

Deuxième difficulté : les moteurs de recherche indiquent aussi bien les articles et les pages  traitant du sujet que les sites proposant ces services. 

Par exemple, si vous faite une requête sur « écrivain fantôme », votre moteur de recherche vous envoie sur Wikipedia puis sur un article de France info !

Comment chercher efficacement ?

Troisième  difficulté : Procéder à la bonne recherche… ( Mais bon, si vous lisez cet article, c’est que vous avez réussi à trouver un site de nègres, rédacteurs et prête-plumes ! )

Les requêtes les plus fréquentes sur Google sont : 

prête-plume tarif ,
ecrivain fantôme tarif,
trouver prête-plume,
écrivain-fantôme le film (et oui, certains veulent voir : Ghostwriter…. 😉 )
trouver un prête plume,
rechercher un prête plume,

Nous vous conseillons de mettre plusieurs mots clés (« rédacteur / prête-plume » par exemple). Et de ne pas mettre de localisation. C’est un travail qui se fait très bien à distance. 

Toutes ces plumes !

Quatrième difficulté : l’offre est devenue pléthorique. Comme aucune qualification particulière n’est requise pour devenir prête-plume, vous trouverez des  sites de professionnels comme de complets amateurs (voire même des plagiaires ! Pour la petite histoire, l’un d’eux a presque intégralement paraphrasé notre site précédent.) 

Et là, nous vous conseillons le feeling… Après un premier contact, sentez-vous un interlocuteur à l’écoute ? ses conditions sont-elles claires ? sa façon d’aborder les choses vous convient-elle ? Si oui… lancez-vous !

Quel que soit le nom que vous nous donniez, (prête plume, conseiller en écriture, rédacteur ou écrivain fantôme…) chez conseil-ecrivain.com, nous sommes là pour mettre en mots vos idées ! 

ParNicolas LORIOD

La loi des séries

Ahhh… Les séries… Elles n’ont jamais autant eu la côte ! Il est bien loin le temps des vieilles séries, comme Mac Gyver ou Hawai Police d’Etat. Elles ont pu marquer de nombreuses générations, à coup sûr nostalgiques des samedis après-midi cocooning.

Et c’est d’ailleurs une constante, comme une sorte d’ADN du format « séries » : on les associe à l’idée de temps pour soi, tranquillement installé dans son canapé, avec son chocolat chaud.

Série des années 80

Aujourd’hui, les choses ont pourtant bien évolué. Le succès de séries comme Game of throne ou Casa de papel montre qu’on est passé à une autre échelle. Une autre échelle économique, c’est certain. Une autre échelle aussi du point de vue des modalités de visionnage : la télévision n’a plus le monopole des séries ; désormais, divers supports la concurrencent (smartphones, ordinateurs, tablettes), dont Netflix est un symbole.

1) Qu’est-ce qu’une série ?

Avant tout, qu’est-ce qu’une série télévisuelle ?  C’est un ensemble d’œuvres télévisuelles de fiction conçues pour être diffusées par épisode clos. Chacun de ceux-ci raconte une histoire complète, la continuité étant assurée par la permanence d’un ou plusieurs personnages et d’un thème dominant. 

C’est ce principe de continuité qui constitue, à mon sens, le point fort des séries actuelles. Lorsqu’on regardait un épisode de Mac Gyver, il n’avait rien à voir avec le précédent, ou le suivant. Seuls les personnages et la construction narrative, qui reposait sur les « astuces bricolages » du héros, revenaient d’un épisode à l’autre. 

La continuité, que les scénaristes n’ont cessé d’amplifier, c’est désormais  un véritable point clef de la nature addictive des séries.

Il y en a une qui, dans mes souvenirs, appliquait ce principe de continuité, de liaison entre épisodes, avec beaucoup d’intelligence. Je ne sais pas si la série Code Quantum vous rappelle quelque chose. Réalisée par Donald P. Bellisario, le héros était contraint de voyager dans le passé pour y résoudre des affaires, y aider des personnes. Lorsque sa mission était réussie, il était projeté de nouveau dans un autre temps, un autre lieu avec le même type de mission. Elle avait ceci de génial qu’à la fin de chaque épisode, une fois la mission résolue, avant le générique, on découvrait avec le héros lui-même le nouvel univers (milieu de la boxe, château hanté, chantier…) dans lequel il était envoyé. Cela ne durait que quelques secondes et l’épisode se clôturait avec notre héros en mauvaise posture qui, fataliste et désabusé, murmurait : « Oh bravo… ».

C’était terriblement accrocheur. On avait hâte de découvrir le prochain épisode, d’en savoir plus sur la nouvelle situation  dans laquelle il avait été envoyé.

Le spectateur est tenu en haleine au fil des saisons par le principe de continuité.

2) Le format des séries

L’autre élément indissociable du succès des séries, c’est le format de durée.  Si l’on considère la fiction française, elle était il n’y a pas si longtemps un genre assez homogène . Avec sa temporalité, le 90 minutes, ses contraintes et son coût exorbitant, le format de ce type de séries conduisait à prendre les mêmes auteurs, les mêmes réalisateurs, les mêmes acteurs, sans véritable prise de risque. 

Dans la période 1995-2005, auteurs et producteurs ont pointé les données responsables de ces séries répétitives, fades, sans réelle originalité : le 90 minutes et ceux qui l’imposaient, à savoir les diffuseurs français. Le déclencheur de cette prise de conscience a été initié par l’essor et le succès des séries de qualité venues des Etats-Unis (Dream on, Urgences…). Leur créativité reposait en particulier sur le format d’environ 52 minutes, plus racé, plus efficace, permettant une écriture scénaristique plus percutante. Le travail des équipes en charge du scénario a ainsi évolué.

Il est en tout cas certain que les séries sont devenues depuis 10 ans un véritable phénomène de société. Des revues spécialisées comme Les Cahiers du Cinéma ne s’y trompent pas en s’intéressant à ce qui peut être considéré comme un dérivé du film cinématographique. Elles sont représentatives des nouvelles formes de consommation médiatique qui imbibent la société.