Il existe trois possibilités : l’édition à compte d’éditeur, l’édition à compte d’auteur, l’auto-édition. Voyons ces solutions en détail.
L’édition à compte d’éditeur est la voie royale, tout le monde le sait, mais c’est aussi la porte étroite (bonjour Malraux et Gide). En général, on choisit avec soin la maison d’édition (nous sommes là pour ça) et on envoie son manuscrit à peine sec, qui se retrouvera avec des centaines d’autres sur le bureau d’un éditeur. Le taux de succès de cette démarche est en gros d’un pour mille. mais une fois signée, l’éditeur prend tous les frais en charge depuis l’impression, en passant par la promotion jusqu’à la distribution. Vous touchez -au moins- votre avance sur recette (même si cette pratique tend à se perdre.)
L’édition à compte d’auteur est plus discutable. En général, une maison vous propose d’éditer votre livre, de le diffuser, d’en faire la promotion… Mais vous avancez tous les frais. Et disons-le franchement, pour quelques maisons, c’est un simple jeu de dupe. Vous payez tout (l’éditeur ne prend aucun risque) et souvent les prestations promises ( distribution, promotion) laissent beaucoup à désirer. Quand on utilise ce moyen, la vigilance est de mise.
Enfin l’auto-édition vous permet d’être édité en étant responsable de tout : de la maquette, la mise en page, l’édition jusqu’à la distribution. Ce n’est pas plus cher que la solution précédente, mais plus complexe. Pour faire les choses bien, il vous faut un correcteur, un maquettiste, un numéro ISBN, etc. La solution la plus pratique reste l’édition numrique. Soit en ebook directement (zéro frais d’impression, pas de stock), soit l’édition à l’unité en cas de vente. Et si votre livre décolle, les éditeurs ne tarderont pas à vous proposer un contrat … 😉
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