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ParFranck LUCEA

La fin du papier ?

« Les jeunes ne lisent plus ! », « les livres sont trop chers ! », « les encyclopédies sont mortes ! »… on entend toutes sortes de choses sur les livres.

Le livre est-il mort ? En tant que prête plume et auteur, je le regretterai… mais je ne crois pas tant il conserve des atouts :

  • N’importe quel livre durera plus que votre MacBook.
  • N’importe quel livre a un meilleur bilan carbone qu’un film sur Netflix.
  • Le livre ne s’impose jamais à vous, il vous attend.
  • Vous trouverez toujours quelque part dans le même livre, un sens nouveau.
  • La narration sera toujours prisée des hommes, quel que soit le support.
  • On disait déjà que les enfants ne lisaient plus dans les années 90… juste avant les 300 millions de vente d’Harry Potter.
  • Le livre délasse plus de la fureur du monde que n’importe quoi d’autre.
  • Un film de Science Fiction de quinze ans est dépassé, ridicule avec ses effets datés, presque impossible à regarder. Un roman d’un siècle vous emporte comme un rien.
  • Les romans touchent à l’universel, les vidéos attendent la coupure pub.
  • On offre encore des livres. En effet, c’est un cadeau.
  • Seul le roman s’offre le luxe du temps.
  • Même mauvais, le livre est utile : le papier est compostable. 😉
  • Cela reste le moyen le plus fiable de transmettre sa pensée, sa vie, son vécu, ses idées.

Bref, des tas de gens ne lisent plus, c’est indiscutable. Ce n’est pas appelé à durer. Le livre, la narration, l’écrit resteront et reprendront de la force d’ici quelques années. C’est inévitable.
D’ici là, nous autres, les prête-plume, auteurs de l’ombre, écrivains fantômes, avons encore de belle pages à écrire !


ParNicolas LORIOD

Qu’est-ce qui fait une bonne histoire ?

Récemment, on nous a posé la question, à nous, rédacteurs, écrivains publics, écrivains fantômes, via le formulaire de contact de conseil-ecrivain.com : « qu’est-ce qui fait une bonne histoire pour un roman ? » »

Notre réponse d’auteurs et de prête plume dans la suite de l’article…

  1. Un personnage avant tout.

Lorsque l’on écrit, cela commence très souvent ainsi dans notre esprit : « c’est l’histoire de… ».  Dans un roman ou un scénario, c’est donc bien le personnage qui est au centre de la fiction. En tant qu’écrivain fantôme/nègre littéraire, il est de notre devoir de vous inviter à réfléchir à celui-ci. Un personnage creux, vide, caricatural et votre récit perd tout intérêt.

C’est aussi simple que ça : si on ne s’intéresse pas au personnage, on ne s’intéresse pas à l’histoire.

Pour un auteur, c’est la clef du succès. Un personnage de fiction dense donne de l’ampleur au roman ou au scénario. Vos personnages portent sur leurs épaules -imaginaires et imaginées- la crédibilité de votre histoire. Il faut donc songer à leur donner de la chair dans le texte, à travailler leur densité, dès le début du processus d’écriture.

2. Penser aux caractéristiques

Mais comment faire ? Pour un prête-plume, c’est une question récurrente. Lorsque nous travaillons comme auteurs, on donne toujours quelques principes essentiels. Cela passe bien sûr par des caractéristiques physiques et sociales à développer dans la rédaction : âge, sexe, lieu de vie, métier, situation sociale, taille, etc.

Mais plus important encore : son histoire et sa psychologie doivent être l’objet d’une attention particulière : le contexte dans lequel vous l’insérez, son passé et ses traits de personnalité donnent une dimension essentielle au héros, de sorte à ce que le principe d’identification du lecteur fonctionne à plein.

Il est d’ailleurs toujours plus intéressant d’être confronté à des héros complexes, qui n’ont rien de tranché, qui portent au contraire en eux une part d’ombre et de lumière.

3. Le faire évoluer

Autre astuce d’écriture que nous vous donnons sur le blog de conseil-ecrivain.com : faites évoluer votre personnage entre le moment où le lecteur fait sa connaissance et la fin de l’ouvrage. C’est ce qu’on appelle l’arc de progression. Prenez n’importe quel roman ou film : le ou les héros changent. Qu’ils se soient assombris, assagis, devenus plus tolérants ou bien encore plus colériques par exemple, vous devez songer à donner aux personnages, sur lesquels repose l’histoire, une trajectoire évolutive .

Pour nous, écrivains-fantômes/auteurs, c’est un enjeu fort pour un récit qui tienne le lecteur. Si vous faites appel à notre expertise de rédacteurs, nous vous rappellerons l’importance du personnage principal de votre fiction et celle de le faire progresser dans le récit.

En conclusion

Évidemment, il y a différents paramètres d’écriture qui font un bon roman ou un bon scénario. L’un des dénominateurs communs des auteurs à succès reste la capacité à créer des personnages forts. Notre rôle d’écrivains-auteurs-rédacteurs est d’abord de vous le rappeler 🙂

ParNicolas LORIOD

Comment élaborer mon roman ?


Écrire peut devenir un vrai casse-tête lorsque l’on démarre un projet ou que l’on ne se sent pas à l’aise. L’angoisse de la page blanche est une expression courante qui rend compte de cette difficulté à se « lancer ». Bien sûr, notre rôle en tant que prête-plume est de vous guider dans l’avancée de votre projet, roman ou scénario. Que vous sachiez où votre histoire mène ou pas du tout, nous sommes là pour vous donner vous épauler.

Ce bon vieil Aristote…

Il existe en fait plusieurs « stratégies » pour construire une histoire. A vrai dire, il n’y a pas de règles. Cependant, lorsque l’on ne sait pas trop par quel bout prendre le début du fil d’Ariane qui nous trotte dans la tête, partir sur une stratégie d’écriture qui a fait ses preuves donne des repères pour la suite. Il s’agit de celle proposée par Aristote lorsqu’il définit, dans La Poétique, les articulations d’une histoire : exposition, confrontation, résolution.

L’exposition, c’est en quelque sorte l’introduction de votre histoire : le contexte spatial, temporel mais aussi la présentation des personnages, leur quotidien, leur routine. Votre héros doit alors être confronté à un élément déclencheur qui le bouscule et transforme son quotidien : un accident, une  rencontre, une réminiscence du passé etc. Peu importe pourvu que cet événement soit subi par le personnage principal et le mette en situation de difficulté. Si l’on prend l’exemple du Seigneur des Anneaux, c’est  le moment ou Frodon reçoit l’anneau magique et en comprend les enjeux. 

La confrontation, c’est un peu le corps de l’histoire. Votre héros doit établir une stratégie, affronter des obstacles, des ennemis pour parvenir au but auquel l’événement déclencheur le contraint. Le personnage doit « en baver » ; imaginez Frodon jeter l’anneau dans le volcan cinq pages après l’avoir reçu… Pas très palpitant…

La résolution constitue la fin de l’histoire : le personnage principal a-t-il atteint son objectif ? Cela peut-être oui ou non, ou encore laisser les choses en suspend…

Vous aider à structurer votre récit, cela fait partie de nos services d’écrivain-fantôme.