Faire appel à un écrivain-fantôme, c’est inévitablement projeter son livre sur l’après, à savoir le moment où on va le proposer aux éditeurs…
Un premier rappel
Chez conseil-ecrivain.com, nous n’assurons pas l’édition. Nous élaborons un texte, le vôtre, dans l’idée qu’il vous plaise et donc « coller » au plus près de ce que vous avez en tête. De manière générale, si un conseiller en écriture vous assure à 100 % l’édition, prenez des garanties.
Faire le tri
Les maisons d’édition ont des lignes éditoriales clairement indiquées sur leur site internet. Notre premier conseil d’écrivain-fantômes, c’est d’abord d’aller chercher ces informations et de sélectionner le maximum d’éditeurs dont la ligne éditoriale correspond à votre projet. Si vous avez un roman d’aventure, peu de chance en effet qu’un éditeur spécialisé dans les ouvrages universitaires réponde favorablement par exemple. Le conseil a l’air simple, pourtant les éditeurs se plaignent toujours de recevoir trop d’ouvrages qui n’ont rien à voir avec leur catalogue.
l’envoi de manuscrit reste la porte étroite pour rentrer dans une maison d’édition, on peut estimer à 3000 les manuscrits reçus annuellement par un éditeur moyen, il n’y aura que peu d’élus !
Préparer son manuscrit
C’est pour cette raison qu’il faut particulièrement soigner le titre et les premières pages. Nombre de directeurs de collection affirment qu’en moins de cinq pages, ils savent si le livre sera bon ou non.
Il est aussi naturel qu’un prête-plume/ « nègre littéraire » vous conseille de protéger votre manuscrit avant tout envoi. C’est plus sûr. Pour cela, il existe des sites sur lesquels enregistrer votre travail achevé.
Garder espoir
Dernier petit conseil, mais non des moindres : gardez espoir et ne lâchez pas votre entreprise malgré les premiers refus si tel est le cas. Il faut s’accrocher. En tant que conseiller en écriture, nous sommes aussi là pour vous encourager à ne pas baisser les bras. L’édition est un long chemin et même un parcours du combattant. J.K Rowling (‘refusée 12 fois), Stephen King (3 refus) ou Samuel Beckett (40 refus) peuvent en témoigner !
Lorsqu’un éditeur vous répond négativement (et ils ne répondent pas toujours), s’il vous fait des commentaires, tenez en compte si cela s’avère pertinent, sans vous vexer. Avoir confiance en son projet ne veut pas non plus dire être obtus et fermé aux remarques !
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