Archives de catégorie Le monde de l’édition

ParFranck LUCEA

Nègre littéraire ou prête-plume ?

Depuis le 16 Novembre 2017, le Conseil Représentatif des Associations Noires de France a obtenu de bannir le terme « nègre littéraire ».

Sans vouloir aucunement manquer de respect à qui que ce soit, j’aimais bien le terme « nègre littéraire ». Chacun sait qu’à l’origine, c’était Maquet, le collaborateur d’Alexandre Dumas (lui-même mulâtre, ce qui ne manque pas de piquant), qui se faisait appeler ainsi pour souligner l’âpreté, la quantité, et les conditions de travail que Dumas lui imposait dans leur production commune (d’ailleurs, l’un est devenu riche et célèbre, l’autre pas.)

Les amis de l'écrivain fantôme : du temps, un stylo.

Pour moi, il donne l’idée d’un travail de l’ombre, long, difficile et terriblement prenant. C’est une certaine réalité du métier. Il est moins flamboyant que le « prête-plume » qui sent son mousquetaire. Voire même le mercenaire avide, le soudard de taverne aux littéraires rodomontades.

« Ghostwriter » fait américain et son mystère est outré. Sommes-nous écrivains fantômes hâves et pâles dans nos donjons ? Plutôt écrivains discrets.

C’est ainsi que nous avons pris l’habitude de nous appeler rédacteurs ou conseillers en écriture, parce que nous élaborons les textes AVEC nos commanditaires et que toujours, nous mettons un point d’honneur à mettre leurs mots ou leurs tournures dans nos écrits. Pour que votre livre vous ressemble.

Car comme disait Flaubert : « le style, c’est l’homme ».

ParNicolas LORIOD

Connaissez-vous vos « droits » d’auteur ?

La question revient souvent – et à juste titre — lorsque l’on fait appel à nous en tant que rédacteurs pour l’écriture de romans ou simplement pour des conseils d’édition d’un livre . Il est bon de faire un petit rappel de ce principe dans les grandes lignes.

Le terme « droit d’auteur » désigne trois réalités :

  • l’ensemble des règles et des lois qui s’appliquent aux œuvres de l’esprit,
  • les rémunérations que perçoivent les auteurs
  • et les droits de propriété sur l’œuvre.

Le code de Propriété Intellectuelle donne deux critères déterminants pour délimiter et assurer la garantie des droits d’un auteur sur son œuvre :

=>le critère de la forme : l’originalité de l’œuvre doit s’exprimer dans la forme et non sur le fond.

=>le critère de l’originalité de l’œuvre : une œuvre qualifiée « d’originale », doit porter « l’empreinte du créateur dans sa création ».

Deux limites à ces principes : l’originalité d’une œuvre est finalement une notion très subjective ; de plus, la protection d’une œuvre par le droit d’auteur est limitée dans le temps. Elle tombe dans le domaine public 70 ans après la date du décès de l’auteur en France.

La loi française sur la propriété littéraire et artistique reconnaît aux auteurs deux catégories de droits d’auteur : les droits patrimoniaux et les droits moraux. Elle organise les relations entre auteur et producteur. Un contrat fixe cette entente.

Les droits patrimoniaux.
Le statut d’auteur entraîne au profit de l’auteur un droit de propriété exclusif. C’est-à-dire qu’il a le monopole d’exploitation de son œuvre. Soit le droit de représentation (« droit de communication de l’œuvre au public ») et le droit de reproduction (« fixation matérielle de l’œuvre » : DVD, cd etc).

Les droits moraux : tout auteur dispose automatiquement d’un droit moral. Le droit moral est imprescriptible ( l’auteur ne peut pas perdre son droit moral). Il est insaisissable (si l’auteur refuse de diffuser une œuvre au public, elle ne peut être saisie par les créanciers du créateur).

Ils impliquent  :

=> le droit de divulguer l’œuvre. L’auteur est seul à décider du principe de la communication de l’œuvre au public ainsi que de ses modalités.

=> le droit à la paternité. Droit d’affirmer le lien qui unit auteur et artistes à leur œuvre ou leur interprétation. Cela se traduit notamment, au cinéma, par la présence du nom au générique.

=>droit au respect de l’intégrité de l’œuvre. Chaque auteur peut opposer à toute personne un devoir de respect de la forme et de l’esprit de son œuvre.

=>droit de repentir (droit de remanier l’œuvre) ou de retrait (droit de retirer entièrement l’œuvre du commerce et de faire cesser son exploitation).

Tout cela est un peu technique (le fameux jargon juridique).
Pour conclure : le contrat que nous prévoyons avec les personnes qui nous sollicitent assure deux principes. Ils vous sécurise totalement quant à ces questions-là.
La cession pleine et entière des droits d’auteur par rapport à votre livre, à l’issue du règlement, et l’anonymat complet de la prestation sont garantis.
Autrement dit, vous devenez le seul propriétaire du travail une fois le contrat finalisé. Seul votre nom apparaîtra sur l’oeuvre. Et ce, pour une durée illimitée…

Comme notre titre de ghostwriter/nègre littéraire, nous ne sommes que des fantômes, des aides invisibles pour vous aider à mener votre projet à terme.

ParNicolas LORIOD

Comment va l’édition ?

Malgré des annonces alarmistes régulière, c’est une évidence : le marché de l’édition fait de la résistance en France (et ailleurs).

Bien que les lecteurs soient moins nombreux, moins assidus, en dépit de la menace de la consommation vidéo, le CA des éditeurs se maintient à 2, 792 milliards d’euros. Une baisse, certes, de 1.61% pour un volume de 430 millions de livres !

D’abord, c’est une question de contenu : la littérature fait toujours 22% du marché, suivi de l’enseignement (14,2%), talonné par les sciences humaines (14%), et la littérature jeunesse (12.8%)

Ensuite, le prestige du livre est  intact. Mieux, les ouvrages d’aujourd’hui sont toujours plus attractifs… Agréables à toucher et à lire notamment par des efforts visibles en maquettage, des couvertures soignées (vernis sélectif, embossage, etc.), de tous formats, avec des papiers de qualité supérieure.  D’ailleurs, le livre « objet » plaît toujours : un livre acheté sur trois est un cadeau.

De plus, le livre  résiste au piratage car la lecture sur liseuse, finalement, ne se généralise pas et ne vampirise pas les ventes.

Enfin, les ventes sont soutenues par une activité littéraire intense (certains diront hystérique). La rentrée littéraire, par exemple, lance d’un coup 600 livres nouveaux  (581 en 2017) en septembre.

Ce raz-de-marée génère 82% des ventes des livres qui sortent à ce moment jusqu’en Décembre (Alors que Janvier ne représente que  6% de ces même livres), soutenu évidemment, par les prix littéraires d’Octobre et Novembre.

Bref, il y a encore quelques beaux chapitres à écrire dans l’histoire de notre littérature. Et les prête plume de conseil-écrivain.com sont prêt à vous y aider !