Qu’est-ce qui fait une bonne histoire ?

ParNicolas LORIOD

Qu’est-ce qui fait une bonne histoire ?

Récemment, on nous a posé la question, à nous, rédacteurs, écrivains publics, écrivains fantômes, via le formulaire de contact de conseil-ecrivain.com : « qu’est-ce qui fait une bonne histoire pour un roman ? » »

Notre réponse d’auteurs et de prête plume dans la suite de l’article…

  1. Un personnage avant tout.

Lorsque l’on écrit, cela commence très souvent ainsi dans notre esprit : « c’est l’histoire de… ».  Dans un roman ou un scénario, c’est donc bien le personnage qui est au centre de la fiction. En tant qu’écrivain fantôme/nègre littéraire, il est de notre devoir de vous inviter à réfléchir à celui-ci. Un personnage creux, vide, caricatural et votre récit perd tout intérêt.

C’est aussi simple que ça : si on ne s’intéresse pas au personnage, on ne s’intéresse pas à l’histoire.

Pour un auteur, c’est la clef du succès. Un personnage de fiction dense donne de l’ampleur au roman ou au scénario. Vos personnages portent sur leurs épaules -imaginaires et imaginées- la crédibilité de votre histoire. Il faut donc songer à leur donner de la chair dans le texte, à travailler leur densité, dès le début du processus d’écriture.

2. Penser aux caractéristiques

Mais comment faire ? Pour un prête-plume, c’est une question récurrente. Lorsque nous travaillons comme auteurs, on donne toujours quelques principes essentiels. Cela passe bien sûr par des caractéristiques physiques et sociales à développer dans la rédaction : âge, sexe, lieu de vie, métier, situation sociale, taille, etc.

Mais plus important encore : son histoire et sa psychologie doivent être l’objet d’une attention particulière : le contexte dans lequel vous l’insérez, son passé et ses traits de personnalité donnent une dimension essentielle au héros, de sorte à ce que le principe d’identification du lecteur fonctionne à plein.

Il est d’ailleurs toujours plus intéressant d’être confronté à des héros complexes, qui n’ont rien de tranché, qui portent au contraire en eux une part d’ombre et de lumière.

3. Le faire évoluer

Autre astuce d’écriture que nous vous donnons sur le blog de conseil-ecrivain.com : faites évoluer votre personnage entre le moment où le lecteur fait sa connaissance et la fin de l’ouvrage. C’est ce qu’on appelle l’arc de progression. Prenez n’importe quel roman ou film : le ou les héros changent. Qu’ils se soient assombris, assagis, devenus plus tolérants ou bien encore plus colériques par exemple, vous devez songer à donner aux personnages, sur lesquels repose l’histoire, une trajectoire évolutive .

Pour nous, écrivains-fantômes/auteurs, c’est un enjeu fort pour un récit qui tienne le lecteur. Si vous faites appel à notre expertise de rédacteurs, nous vous rappellerons l’importance du personnage principal de votre fiction et celle de le faire progresser dans le récit.

En conclusion

Évidemment, il y a différents paramètres d’écriture qui font un bon roman ou un bon scénario. L’un des dénominateurs communs des auteurs à succès reste la capacité à créer des personnages forts. Notre rôle d’écrivains-auteurs-rédacteurs est d’abord de vous le rappeler 🙂

À propos de l’auteur

Nicolas LORIOD editor