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ParNicolas LORIOD

Comment élaborer mon roman ?


Écrire peut devenir un vrai casse-tête lorsque l’on démarre un projet ou que l’on ne se sent pas à l’aise. L’angoisse de la page blanche est une expression courante qui rend compte de cette difficulté à se « lancer ». Bien sûr, notre rôle en tant que prête-plume est de vous guider dans l’avancée de votre projet, roman ou scénario. Que vous sachiez où votre histoire mène ou pas du tout, nous sommes là pour vous donner vous épauler.

Ce bon vieil Aristote…

Il existe en fait plusieurs « stratégies » pour construire une histoire. A vrai dire, il n’y a pas de règles. Cependant, lorsque l’on ne sait pas trop par quel bout prendre le début du fil d’Ariane qui nous trotte dans la tête, partir sur une stratégie d’écriture qui a fait ses preuves donne des repères pour la suite. Il s’agit de celle proposée par Aristote lorsqu’il définit, dans La Poétique, les articulations d’une histoire : exposition, confrontation, résolution.

L’exposition, c’est en quelque sorte l’introduction de votre histoire : le contexte spatial, temporel mais aussi la présentation des personnages, leur quotidien, leur routine. Votre héros doit alors être confronté à un élément déclencheur qui le bouscule et transforme son quotidien : un accident, une  rencontre, une réminiscence du passé etc. Peu importe pourvu que cet événement soit subi par le personnage principal et le mette en situation de difficulté. Si l’on prend l’exemple du Seigneur des Anneaux, c’est  le moment ou Frodon reçoit l’anneau magique et en comprend les enjeux. 

La confrontation, c’est un peu le corps de l’histoire. Votre héros doit établir une stratégie, affronter des obstacles, des ennemis pour parvenir au but auquel l’événement déclencheur le contraint. Le personnage doit « en baver » ; imaginez Frodon jeter l’anneau dans le volcan cinq pages après l’avoir reçu… Pas très palpitant…

La résolution constitue la fin de l’histoire : le personnage principal a-t-il atteint son objectif ? Cela peut-être oui ou non, ou encore laisser les choses en suspend…

Vous aider à structurer votre récit, cela fait partie de nos services d’écrivain-fantôme.

ParFranck LUCEA

Nègre littéraire ou prête-plume ?

Depuis le 16 Novembre 2017, le Conseil Représentatif des Associations Noires de France a obtenu de bannir le terme « nègre littéraire ».

Sans vouloir aucunement manquer de respect à qui que ce soit, j’aimais bien le terme « nègre littéraire ». Chacun sait qu’à l’origine, c’était Maquet, le collaborateur d’Alexandre Dumas (lui-même mulâtre, ce qui ne manque pas de piquant), qui se faisait appeler ainsi pour souligner l’âpreté, la quantité, et les conditions de travail que Dumas lui imposait dans leur production commune (d’ailleurs, l’un est devenu riche et célèbre, l’autre pas.)

Les amis de l'écrivain fantôme : du temps, un stylo.

Pour moi, il donne l’idée d’un travail de l’ombre, long, difficile et terriblement prenant. C’est une certaine réalité du métier. Il est moins flamboyant que le « prête-plume » qui sent son mousquetaire. Voire même le mercenaire avide, le soudard de taverne aux littéraires rodomontades.

« Ghostwriter » fait américain et son mystère est outré. Sommes-nous écrivains fantômes hâves et pâles dans nos donjons ? Plutôt écrivains discrets.

C’est ainsi que nous avons pris l’habitude de nous appeler rédacteurs ou conseillers en écriture, parce que nous élaborons les textes AVEC nos commanditaires et que toujours, nous mettons un point d’honneur à mettre leurs mots ou leurs tournures dans nos écrits. Pour que votre livre vous ressemble.

Car comme disait Flaubert : « le style, c’est l’homme ».

ParFranck LUCEA

Les nouvelles voies de fiction…

Dicton américain :  » ce n’est pas la peine d’avoir une nouvelle idée. Il suffit d’en prendre une vieille, qui marche, et de l’améliorer ».

Georges Lucas a toujours dit s’être inspiré largement des mythes antiques pour écrire le scénario de Star Wars. C’est le sujet de ce mémo : comment faire du neuf avec du vieux. En fiction ou en littérature.

Depuis quelques temps, les scénaristes d’Hollywood ont fait feu de tout bois en fracassant les anciennes règles fondant le respect de la fiction. Ainsi, ils ont vivifié la création en lui donnant plus de libertés…

Voyons  les nouvelles formes d’écritures qui recyclent et donnent une nouvelles vie aux bonnes vieilles idées…

Le spin-off
Fiction se focalisant sur un élément constitutif d’une autre fiction existante : un personnage secondaire, une époque non développée, un lieu évoqué…

Le reboot
Nouvelle version d’une fiction, qui peut prendre de grandes libertés par rapport à l’original. Il n’y a plus aucune continuité avec les épisodes existants. A la différence du remake qui adapte au goût de l’époque ou qui se met au niveau de la technologie actuelle.

Le Prequel 
Récit venant éclairer le passé d’un personnage ou les origines d’une fiction.
Par exemple, Gargantua écrit après Pantugruel (alors qu’il le précède chronologiquement) est un des premiers prequels de la littérature.

La Suite (ou le Sequel)
Episode qui poursuit chronologiquement une fiction. (Alors on met « deux » derrière le titre, et on constate que c’est moins bon que le premier… 😉

En outre, il existe le midquel  (récit rajouté intervenant au milieu d’une fiction) et l’interquel qui se déroule entre deux oeuvres.

Enfin le crossover 
Il lie deux personnages (ou plus) d’univers fictionnels distincts. Superman et Batman, typiquement.

En conclusion…

En création littéraire aussi, on peut jouer avec les univers, les codes et les personnages existants pour donner lieu à des romans… novateurs. Imaginez les possibilités offertes par :
Le spin-off de la fille du Grand Meaulnes,
Le Reboot de l’inspecteur Maigret,
ou le crossover de Perceval le Gallois avec Donjons & Dragons…
Pensez-y !