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ParFranck LUCEA

Souvenirs d’écrivain-fantôme…

Allez, je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous quelques anecdotes de ma vie de prête-plume… Mais toujours en respectant l’éthique de mon métier : je masquerai totalement les noms et les personnes pour qui j’ai travaillé…

Le site conseil-écrivain.com existait depuis trois semaine. Coup de téléphone un Dimanche matin… « Bonjour, je suis *** » (un chanteur célèbre, qui passe à la télévision) Moi, dans ma tête : « mais oui, bien sûr… ». Il veut que je l’aide à rédiger son autobiographie. Je n’y crois pas jusqu’à ce que je reçoive l’avance pour un aller / retour Paris en TGV. Je le retrouve dans son studio d’enregistrement, petit appartement bourré de matériel vers Aubervilliers. On passe 9h d’entretien et de prises de notes. Quelques temps après, son livre sort.

Je suis en train de travailler, il est tard. Je reçois un mail : « appelez-moi vite ». C’est l’ami d’une personne très fortunée qui cherche quelqu’un pour remettre en ordre son livre de Science Fiction. Je dis banco. Je reçois un chèque (confortable) pour aller à Milan trouver mon commanditaire (avion, hôtel, tout compris). Pour le coup, je me crois vraiment dans le film Ghost-writer… Je me retrouve dans un restaurant de luxe à travailler avec mon mystérieux client. Toute la soirée, des plats délicieux me passent sous les yeux sans que je puisse y toucher, mon MacBook sur les genoux à prendre des notes. Le livre de 350 pages est fini 6 mois plus tard.

Ce capitaine d’industrie vend des produits dans toute l’Europe. Mais il est en panne d’inspiration. Il doit parler devant ses 4000 employés et ne sait pas quel angle employer. Je lui écris un discours sur mesure. Un écrivain-fantôme doit pouvoir aussi faire du texte qui se dit.

Cet artiste peintre a plus de facilité avec les couleurs qu’avec les mots. Il me reçoit dans son bel appartement donnant sur l’Arc de Triomphe. L’appartement me plonge dans la littérature du XIXeme siècle ; l’homme, lui, est XXeme siècle. Nous reprenons ensemble son autobiographie pour un faire un beau texte qui sera très bien vendu.

En tant qu’écrivain-fantôme, j’ai eu énormément de demandes étranges : de textes de vengeance, de « rétablissement de la vérité », de pamphlets. Mais le jour où ce patron de brasserie parisienne me contacte, je sens un homme au bout du rouleau. Il travaille 15 heures par jour, gagne beaucoup d’argent… Cependant, sa compagne est en train de le quitter… Autant il maîtrise la restauration, autant il ne sait pas ouvrir son coeur. Nous discutons, je suis touché par sa douleur et sa difficulté. A partir de notre entretien, je lui écris, je crois, la lettre d’amour qu’il aurait dite s’il l’avait pu.

Et il y en a tant d’autres… Toujours de belles rencontres et des gens de coeur. C’est sans doute le plus beau cadeau de mon métier d’écrivain fantôme…

ParFranck LUCEA

Mais pourquoi raconter sa vie ?

Pour chacun d’entre nous, la tentation est grande de raconter sa vie.
Les raisons en sont nombreuses :
– Laisser une trace de soi pour ses descendants et amis,
– Témoigner de ce que l’on a vécu. Il n’est pas rare que les gens ayant traversé des épreuves, des revers, des grands changements aient envie de laisser ce chemin par écrit,
– Témoigner du temps passé. Même une vie banale de 1980 semblerait étonnante à un lecteur d’aujourd’hui. (comment ?! …Juste trois chaines de télévision ? un minitel ? des cassettes ? Le téléphone payant à la minute ? Pas de ceinture à l’arrière des voitures ? etc.)

Il y a bien un modeste pied-de-nez à faire au temps et à la mort en laissant une petite partie de soi, vivante, brillante, qui contient les fragments de sa voix propre. Il y a dans l’autobiographie un désir de ne pas disparaitre trop vite. Et de toucher à l’universel aussi. Que dit la vie d’un homme ? Qu’il a espéré, souffert, aimé, cru, lutté, ri, pleuré… Comme le disait Marguerite Yourcenar à l’ouverture des Mémoires d’Adrien :  » tout ce qui vit l’avenue humaine est moi ». L’autobiographie est aussi le moyen, modeste finalement, de se dire homme parmi les hommes.

Des autobiographieS

Le genre s’est bien complexifié. Voyons-en les différents représentants.

L’autobiographie stricte est un récit à la première personne du singulier où, pour simplifier, l’auteur est à la fois le narrateur et le personnage principal. Deux impératifs : elle raconte un moment plus ou moins long d’existence, elle revendique sa parfaite sincérité (pour ne pas dire vérité).
Au XIXeme siècle l’autobiographie se fait Mémoires, en conjuguant l’histoire personnelle avec la grande Histoire. Au contraire, avec Pagnol, on est dans le petit récit familial, douillet, inoffensif et attendrissant..

L’autofiction reprend les codes de l’autobiographie, mais elle se permet des libertés avec la vérité : elle exagère, renforce, maquille aussi : elle permet à l’auteur de se cacher derrière la fiction et de ne pas assumer tout ce qu’il est.
Elle joue avec la focalisation, les symboles, la temporisation en restant dans la limite du possible, et du « c’est presque arrivé comme ça » . Bref, elle offre de nouvelles opportunités de raconter.

La biographie romancée bascule dans un récit de vie où la fiction reconstitue les manques et les trous. Le narrateur est alors extradiégétique. C’est particulièrement intéressant pour un personnage qui possède des zones d’ombres. Les biographies de Rabelais, ou de Keith Richard, par exemple permettent des hypothèses, des reconstitutions. On étaye le fait vrai par le vraisemblable.

Il est compréhensible que vous soyez tenté par l’autobiographie tout en étant effrayé par le manque de mot et le manque de temps, comme disait Eluard. Nous, chez conseil-écrivain, prête-plume, écrivains fantômes sommes là pour vous permettre d’avoir dans la main, consigné dans un livre beau et fort, les moments importants de votre vie.

ParNicolas LORIOD

Faire appel à un écrivain-fantôme : quelles sont vos garanties ?

Vous souhaitez un coup de pouce dans votre projet d’écriture et vous envisagez de solliciter un écrivain-fantôme ou un prête plume ? Quelles garanties avant d’aller plus avant ?

Un devis clair

Comme disait mon garagiste : « quand c’est flou, y a un loup »… Alors, quand vous faites appel à un ghost-writer, la moindre des choses, c’est qu’il vous donne un devis précis, clair et fixe !

Confier un projet d’écriture à un écrivain-public / nègre littéraire n’a rien de banal ; aussi, à conseil-ecrivain.com, nous insistons bien sur la nécessité de nous mettre d’accord sur un prix. Sachez que nous cherchons toujours à équilibrer le budget des personnes qui font appel à nos services d’écrivain-fantôme et le temps passé à travailler sur le projet. Ecrire est notoirement long, et si nous facturions à l’heure, aucun livre ne serait possible tant il coûterait cher.

Un contrat

Une autre garantie à vérifier : le ghost-writer est « dans l’ombre », mais ce n’est pas pour autant qu’il  ne doit pas proposer un contrat. La relation entre le nègre littéraire et le client est contractuelle pour vous assurer une protection.

Imaginez que votre histoire vaille de l’or : si vous n’avez pas établi un contrat avec l’écrivain-fantôme, qui vous dit qu’il ne va pas récupérer le projet à son compte ?

Nous proposons également à conseil-ecrivain.com de bien vérifier les questions d’anonymat ; chez nous, cela passe aussi par un contrat qui cède les droits patrimoniaux du texte, et aussi au besoin par un accord de confidentialité (un NDA). Tout écrivain fantôme, comme son nom le suggère du reste, doit pouvoir vous garantir de sa totale discrétion. Ecrivain public ne signifie pas écrivain volubile.

Avancer pas à pas

L’écriture est un processus long. Surtout, il vous engage et l’on comprend tout à fait les hésitations que vous pouvez avoir à laisser tout le projet entre les mains de l’écrivain-fantôme. Il est bon de pouvoir s’approprier régulièrement ce qu’il rédige en votre nom, ne serait-ce que pour vérifier que cela « colle » avec ce que vous souhaitiez.

Il importe de pouvoir, à un moment ou un autre, suivre le processus d’écriture en cours. C’est là aussi une garantie que le ghost-writer vous doit.

Pour notre part, conseil-ecrivain.com propose d’avancer pas à pas, en partant sur le principe de diviser l’ensemble du projet en trois ou quatre étapes ; à chacune d’elle, lorsque cela est ok pour vous, la paiement déclenche la poursuite du travail. C’est une manière simple d’avoir l’assurance que l’écrivain public / nègre littéraire va bien dans votre sens.

Bref, « écrivain fantôme » ne veut pas dire « conditions ésotériques ». Tout doit être clair… et écrit !